Club taurin de Paris
créé en 1947

 

 

 

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Réunion du 21 février 2008

 

Assemblée générale

 

 

Près de trente personnes sont venues dans cet arrondissement périphérique pour assister à l’Assemblée générale 2007 du Club, un peu en retard à cause de la préparation de l’anniversaire et de diverses circonstances.
Le rapport moral du président JP Hédoin a rappelé qu’il y a eu 8 soirées, avec un peu plus de toréros comme cela avait été demandé (Juan Bautista, JJ Padilla, A. Talavante), de brillantes productions locales (André Berthon qui nous a évoqué Mozart et la tauromachie - texte publié dans le numéro de Clarin Taurino 2007- ; Francis Wolff  nous a parlé de son grand livre “Philosophie de la corrida”), des personalités comme Luis Corrales, directeur de la Plataforma. [NDLR : on peut lire les comptes-rendus sur le site du Club]
Il y a eu un afflux de cotisations lors de la soirée où José Carlos Arevalo nous a fait un bilan de la temporada (85 contre 50 habituellement).
Le secrétaire-Trésorier P. Guillaume a indiqué que grâce à ces adhésions, le budget avait un solde positif, qui l’est resté malgré l’organisation du 60ème anniversaire.
Le bureau a été réélu, avec deux départs volontaires, une sortie pour non-participation aux activités du bureau et l’arrivée d’un nouveau.

Francis Wolff a ensuite évoqué les divers placets que les anti-taurins ont présentés au Président de la République, qui ont abouti à la création de commissions placés auprès du ministère de l’agriculture, et retirées des mains de la secrétaire d’état à l’écologie, qui est une animalière.
La résistance s’organise, les aficionados sont mobilisés dans les clubs et ont été créées diverses organisations : la Plataforma  -dont F. Wolff est un des membres fondateurs-, la Mesa del toro, qui va aller présenter les 4 et 5 juin 2008 la culture taurine à Bruxelles, le futur Observatoire des cultures taurines, animé par André Viard, qui sera créé le 22 mars prochain [NDLR nous leur proposons un slogan : “Ce n’est qu’un début, continuons le combat”, à scander sur le tube des Routers “Lets’s go” (petit point d’histoire oublié)].
François Zumbiehl prit la parole pour insister sur la nécessité de mettre en avant la diversité culturelle et rappela la tendance anti-taurine dans les rédactions et télévisions, ainsi Michel Drucker ne rate pas une occasion pour rappeler son opposition. Il évoqua aussi le livre scandaleux de Charles Patterson, qui compare les abattoirs à Treblinka !
Le plus jeune membre du Club, Nicolas, prit la parole pour dire que dans le magazine pour enfant qu’il lit “Le Petit  Quotidien”, on parle de corrida trois ou quatre fois par an, pour évoquer la blessure d’un toréro ou récemment pour prétendre que les forcados portugais étranglaient les taureaux [NDR cci est une scène du “Quo Vadis” de Merwyn Le Roy, où le rôle est tenu par un célèbre forcado de l’époque Nuno Casquinho].

Enfin le débat s’est ouvert sur le prix de la Rencontre.
Il a été acquis qu’il devait être remis à Paris, mais que sa pérennité ne pouvait être assurée que grâce à des sponsors, le coût de l’opération (deux invités, une oeuvre d’art) équivalant à celui de l’ensemble des soirées.
Sur le fond, il a été bien précisé qu’il s’agissait de la rencontre d’un grand toro avec un grand toréro. Pas de faiblesse chez l’un ou l’autre.
Plusieurs candidatures ont été envisagées, parfois rejetées (Le Cid à Bilbao, lui-même parfait, mais avec des opposants peu braves). Devant la difficulté de voter pour une faena que l’on n’a pas vu, il a été décidé -et cette règle sera appliquée dorénavant- que la séance du jour était une journée de sélection et que le vote se ferait lors d’une prochaine séance avec visionnage des images des faenas sélectionnées.
Ont été sélectionnées les rencontres suivantes :
1) El Cid face à “Borgoñes” de Victorino Martin à Séville, le 19 avril 2007.
 
2) El Juli face à “Cantapájaros” de Victoriano del Rio à Madrid, le 23 mai 2007.

Philippe Paschel