Les projets


Tertulia du 7 avril 2006

Après la foule des nouveaux du 17ème arrondissement, la Flor y nata du club s’est retrouvée dans le 20ème pour la première de nos soirées littéraires, au cours de laquelle Rubén Amón nous parla du livre qu’il a écrit en collaboration avec José Luis Cano,  Paso un torero. Curro Vázquez desde dentro, qui bénéficie d’une préface de  Ernesto Sábato !  (Espasa, 2005, 191 pp., 23 euros).


            Rubén nous a d’abord exposé son objectif : écrire sur un toréro qu’il connaît personnellement et qui est un toréro important même s’il n’est pas populaire, au moyen d’anecdotes significatives ; exprimer ce qui est important pour le toréro, par exemple le regard du taureau qu’il est le seul à voir ; montrer comment sa vie familiale est rythmée par le déroulement de sa saison.


            Au fil de la conversation menée par Jean-Pierre Hédoin, Rubén a raconté diverses anecdotes si bien exposées dans le livre : comment Curro Vázquez a toréé une capéa un 15 août ; ce qu’a fait Rafael de Paula avec son fils à l’issue de la corrida d’adieu à Las Ventas le 30 septembre 1994 ; ce que José Marí Manzanares lui a dit au téléphone ce même soir ; la gloire des Amérique des années 70 ; l’importance démesurée de Madrid ; l’impossibilité pour les toréros de trouver le bonheur ; la nécessité de s’arrêter, “Yá no soy tan chulo como antes. El vestido no me queda bien”.


            Nous avons pu voir quelques images, une corrida de la San Isidro sous la pluie en 1994, les adieux à Vista Alegre le 4 octobre 2002, une faena à Palencia, la même année.


            Il ne vous reste qu’à lire le livre que presque tous les présents ont acheté et fait dédicacer.

                                                                                                                              Philippe Paschel